Première communion de jeunes filles chlorotiques par un temps de neige

Photo@Luis San Andrés, Garance Li

  • Compagnie : Daniel Fernández
  • Première : Mercat de les Flors Barcelone – 8, 9 et 10 avril 2022
  • Chorégraphie : Daniel Fernández
  • Interprètes : Jin Leonardo SUMITA, Morgane Michel, Julia Rauch, Daniel Fernández
  • Son : Pablo Carrascosa Llopis
  • Dramaturgie : Roberto Fratini Serafide
  • Espace scénique et Conception lumière : Macarena Palacios
  • Texte : Marc Villanueva i Mir
  • Costumes : Núria Milà
  • Coproduction et accueil studio : Centre Chorégraphique National de Rillieux-la-Pape, direction Yuval PICK, dans le cadre du dispositif Matièrs premières (2020/2021) / Mercat de les Flors Barcelone (2021/2022) / Fonds relance direction régionale des affaires culturelles Auvergne-Rhône-Alpes (2021/2022)
  • Résidences et accueil Studio : Centre National de la Danse Lyon – résidence expérimentale de création (2019/2020) / Le Pacifique, Centre de Développement Chorégraphique National Grenoble Auvergne Rhône Alpes, dans le cadre d’un accueil en résidence (novembre 2020) / La Chapelle Sainte-Marie, résidence Cie. Abou Lagraa, Annonay / RAMDAM, UN CENTRE D’ART, accueil résidence (janvier-février 2022) / El Canal, Centre d’Arts Escèniques Salt, Girona, accueil résidence técnique ( février 2022).

MoveMen

Photo@Craw Detrez

  • Compagnie : Maioui danse arts 
  • Première : le 8 Avril 2020 Théâtre de Cusset
  • Chorégraphie : Dai Jian
  • Interprètes : Jin Leonardo SUMITA, Pierre CHAUVIN-RUNET, Erwin Le Goallec
  • Son :
  • Lumière :
  • Costumes :
  • Musique :
  • Coproduction et accueil studio : DRAC Auvergne Rhône-Alpes, Centre chorégraphique national de Caen / Direction Alban Richard, Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape / Direction Yuval PICK, dans le cadre du dispositif Accueil-Studio
  • Résidences et accueil Studio : Théâtre de Cusset, CND de Lyon, Théâtre Pied Nu, Les Subsistances (Lyon), La Manufacture d’Aurillac

MoveMen

Les trois danseurs se déplacent à la manière de petits insectes insignifiants, en réponse à leur espace, à leur environnement direct portés par une mission primaire et irrépressible de séduction, de contrôle et de pouvoir, de perpétuation de leur espèce. Ils jouent de leur force musculaire, de leur centre de gravité, de leurs articulations qui leur procurent une grande flexibilité et une énergie spectaculaire.

J’aime observer l’homme en mouvement ou plutôt les mouvements de l’homme jusqu’au point où le mouvement deviendra le sujet et les hommes son mode vectoriel !

Nous invitons ainsi le public à imaginer l’homme sous toutes ses facettes : de l’animal guerrier, compétiteur et joueur, à l’être sensible, fragile et réfléchi.

MoveMen

The three dancers move as if they were small, insignificant insects, in response to their space, to their direct environment carried by a primary and irrepressible mission of seduction, control and power, perpetuation of their species. They play with their muscular strength, their center of gravity, their joints that give them a great flexibility and a spectacular energy.

I like to observe the men in movement or rather the movements of the men to the point where the movement will become the subject and the men its vector mode!

We thus invite the public to imagine the man in all its facets: the warrior animal, competitor and player, the sensitive, fragile and thoughtful.

Les filles plurent-aussi

Photo@Paul Delgado

  • Compagnie : Autre MiNa
  • Première : les 18 et 19 octobre 2019 Scène Nationae d’Albi
  • Chorégraphie : Mitia Fedotenko
  • Interprètes : Jin Leonardo SUMITA, Yotam Peled, Mitia Fedotenko
  • Texte et Dramaturgie : Estelle Dumortier
  • Décors : Stéphane Gantelet
  • Costumes : Laurence Alquier
  • Portraits, travail sur l’image : Paul Delgado
  • Création vidéo : Marina Masquelier
  • Création lumière, régie générale et régie plateau : Julie Valette
  • Création sonore : Mikael Plunian

Avec cette création, Mitia Fedotenko implique tous les protagonistes du projet – artistes comme techniciens, hommes et femmes – afin de se saisir de la question « qu’est-ce être un homme aujourd’hui ?

Pour cela il place le processus de création au cœur de sa réflexion. Autrement dit, comment l’action commune qu’est la construction d’un spectacle peut-elle être à la fois un élément qui réunit et interroge des personnalités différentes ?

Faut-il chercher loin pour se rappeler que l’homme – tout comme l’image qu’il renvoie à la société – est souvent lié à la force, la protection, la guerre, la compétition, le travail, le jeu, le défi, l’excès… la connerie aussi, souvent irréparable ?

Syngué Sabour -Pierre de patience

Photo@Michel Cavalca

  • Compagnie : Ineffable Theatre
  • Première : Septembre 2018 Bac à sable Lyon
  • Chorégraphie, mise en scène et scénographie : Benjamin Forel
  • Interprètes : Jin Leonardo SUMITA, Stéphane Guillaumon
  • Vidéo : Alexis Guiot
  • Lumière : Grégoire Plancher
  • Costumes : Marie-Pierre Morel-Lab
  • Texte : Atiq Rahimi
  • Résidences et accueil Studio : Centre national de la danse, Dans les parages à Marseille

Syngué sabour – Pierre de patience

Du corps par le corps avec le corps depuis le corps et jusqu’au corps. Antonin Artaud

Atiq Rahimi a mis toutes ses tripes de poète afghan dans ce quatrième livre, mais premier écrit en français. Peut-être lui fallait-il abandonner sa langue maternelle, le persan, s’approprier le français pour s’immiscer dans la peau de cette femme courage, se laisser couler dans ses souffrances, écrire pour elle la dignité en lui offrant des paroles de rage, crues, provocantes, chargées de désirs inassouvis – amour, sexe et plaisir proscrits. Atiq Rahimi s’est fait pierre de patience, a recueilli et réinventé les douleurs et les espoirs des martyrs, toutes femmes de l’ombre, comme pour leur offrir une mémoire, que leurs luttes soient à jamais synonymes de vérité, de liberté. Cette femme, à qui il donne un rôle de tragédienne antique, devient symbole : «Cette voix qui émerge de ma gorge, c’est la voix enfouie depuis des milliers d’années. » Hymne à la liberté et à l’amour, Syngué sabour enfle comme un requiem, incantatoire, obsédant. Magique comme une pierre de patience.

Martine Laval -Télérama – 25/08/2008